Baby et Népal, les éléphantes de Lyon, ne seront pas abattues.
La saga animalière dont Baby et Népal sont les héroïnes
s'achemine vers une fin heureuse. Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi 27
février l'arrêté d'abattage des deux éléphantes, hébergées au zoo de Lyon et
soupçonnées d'être atteintes de tuberculose.
En décembre 2012, le préfet du Rhône avait ordonné leur euthanasie par arrêté préfectoral, suscitant l'émotion des associations de défense des animaux et de nombreuses personnalités, à l'instar de Brigitte Bardot.
Des doutes sur la légalité de l'abattage
"Il n'est pas démontré que des mesures autres que l'abattage ne seraient pas efficaces pour protéger la santé publique dans le délai relativement bref restant à attendre avant le jugement au fond", a estimé le Conseil d'Etat dans sa décision. En d'autres termes, une alternative peut être envisagé. La plus haute juridiction a par ailleurs estimé qu'il existait des "doutes sérieux" sur "la légalité des mesures prescrivant l'abattage des animaux".
"Compte tenu de l'ancienneté et du caractère peu probant des tests réalisés auparavant sur les éléphants, de la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires (....), il existe, à ce stade de la procédure, un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d'abattage".
En décembre 2012, le préfet du Rhône avait ordonné leur euthanasie par arrêté préfectoral, suscitant l'émotion des associations de défense des animaux et de nombreuses personnalités, à l'instar de Brigitte Bardot.
Des doutes sur la légalité de l'abattage
"Il n'est pas démontré que des mesures autres que l'abattage ne seraient pas efficaces pour protéger la santé publique dans le délai relativement bref restant à attendre avant le jugement au fond", a estimé le Conseil d'Etat dans sa décision. En d'autres termes, une alternative peut être envisagé. La plus haute juridiction a par ailleurs estimé qu'il existait des "doutes sérieux" sur "la légalité des mesures prescrivant l'abattage des animaux".
"Compte tenu de l'ancienneté et du caractère peu probant des tests réalisés auparavant sur les éléphants, de la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires (....), il existe, à ce stade de la procédure, un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d'abattage".
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